Publié le 2 Mars 2018

Vivre c’est simple, le principal, c’est respirer. Le cri primal du nourrisson en quelque sorte. Mais, parce qu’il y a un mais, cela ne suffit pas, passer ce besoin vital, le reste nous attend au tournant. Il faut manger, se vêtir, se chauffer, se protéger, apprendre, comprendre, vivre seul ou ensemble, se reproduire, échanger, partager, remuer la terre... bref se décarcasser ! et là ça commence sérieusement à se compliquer. Notre liberté doit composer avec nos besoins et nos nécessités, avec l’autre qui n’a pas nécessairement les mêmes rêves ou les mêmes envies. Il faut s’organiser ou pas, s’adapter ou pas, essayer ou pas, survivre ou vivre, et avec tout ça ce sont l’ invention, l’innovation, l’évolution qui s’invitent au grand charivari. La machine va-t.elle dominer l’Homme ? Il la fabrique, encore, il a donc l’ascendant. Mais il construit en même temps que ce mécanisme un système complexe dont il ne maîtrise plus tout à fait les conséquences et les contraintes. Un assemblage en perpétuelle évolution, une course effrénée vers toujours plus de technicité, toujours plus d’innovation. Un progrès qui crée aussi sa propre servitude. L’Homme, si l’on n’y prend pas garde, sera bientôt aux ordres de la machine, son serviteur zélé. Revenons vite à l’essentiel : le vivant. Aimons-nous, disons-le, faisons-le. Même si ce n’est pas toujours si facile.
Mireille MOUTTE

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Rédigé par ab irato

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