Publié le 29 Décembre 2020

#news #nouvelle #humour #festivité # élevage #littérature
 

Je viens de visionner une émission sur  l’élevage des chapons, poulardes et autres poulets, « un marronnier  de Noël » par excellence. J’ai une côte fêlée à force de rire. Ces charmants volatiles m’ont irrésistiblement attirée tant leur vie semblait  idéale : En liberté, dans un magnifique hangar aéré,   éventuellement chauffé, avec  de grands  espaces pour batifoler, mangeoires et abreuvoirs à volonté et même pour l’exercice un grand pré ombragé entouré de hauts grillages de sûreté pour tenir à l’écart renards et autres carnassiers. La crête bien rouge, la plume vaporeuse, de belles gambettes alertes, des jabots bien grassouillets, avec en sourdine des  caquettements de satisfaction. Du personnel attentionné, qui les bichonne, les soigne, les palpe, les pèse, les surveille... Un conte de Noël pour enfants sages.  Une préfiguration du bonheur domestique, tel qu’on doit le rêver dans tous les foyers honnêtes ! Mais car il y a toujours un mais, soudain des intrus, des hommes en blanc en grande tenue stérile veulent vérifier si les normes normatives qui régissent  leurs conditions de vie, leur état de  santé et leur conformité sont respectées et sont compatibles avec la suite des festivités. Ces gentilles poulardes alors toutes tranquilles, toutes indolentes et repues, qui picoraient ça et là leur pitance quotidienne, sans rien désirer de plus, prennent peur, s’agitent en tous sens, l’angoisse est visible  dans leurs petits yeux aux pupilles dilatées qui semblent dire dans leur bruyant affolement  : « Qui sont ces malotrus qui envahissent sournoisement nos herbages ». Il faut la haute stature tutélaire du «saigneur» habituel qui les appelle par leur petit nom, les caresse, les bichonne, les apaise et calme enfin les volailles qui amadouées et  confiantes se laissent finalement  examiner sous toutes les coutures, sans protestation aucune. Certaines choisies avec sérieux et diligence gagnent même  un voyage organisé.............

Plan suivant : Idéalement installées sur l’étal du volailler,   plumées, vidées, ficelées, labellisées, décorées en « habits de fêtes ». Elles sont fin prêtes pour   le grand marché de Noël .......Ça ne vous rappelle rien.........Moi ça me fait rire à gorge déployée, Aïe ya ya yaaaaa !!!           
                                                       
Mireille MOUTTE

news nouvelle ècriture littérature
Un entre-deux pour les poulettes

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Rédigé par ab irato

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Publié le 24 Décembre 2020

La grandiloquence d’une temporalité indifférente,

La magnificence d’une indéfinie évanescence

L’impétuosité d’inflexions alternatives

La contemplation de circonvolutions préexistantes

L’éclatante surexposition de l’imprévisibilité.....

 

Toutes choses affriolantes non exhaustives et peu orthodoxes

Qui nous laissent présager une nouvelle année irrésistiblement désirable

et nous chambardés, tourmentés mais toujours pugnaces à ses côtés.

                                      Mireille MOUTTE 

 

 

 

 

2020 Année surréaliste

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Rédigé par ab irato

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