Publié le 17 Mars 2024

Guerre israélo-palestinienne….et les autres. On le sait tous la guerre c’est mal, pourtant elle prospère partout. La folie des Hommes, la haine, la domination, le pouvoir, la puissance, l’argent dominent le monde. On peut voir les choses de manière binaire : le bien et le mal, condamner ou s’apitoyer en fonction du côté où l’on se trouve, c’est simple et sans grandes conséquences. Mais cela suffit-il à escamoter les responsabilités de chacun ?

Toutes ces guerres de domination qui remontent pour certaines à la nuit des temps ont comme corolaire la haine des hommes asservis par d’autres hommes. La guerre des territoires conquis,  perdue,  regagnée. Les cohortes d’exactions, de massacres, d’humiliations, de vengeances… Et si les hommes et les organisations qui les gouvernent étaient intrinsèquement violents pour tout ce qu’ils estiment être leur propriété, leur intégrité ? C’est un fait, l’Homme recèle en même temps que des trésors de délicatesse, de tendresse une incommensurable violence,  qui exacerbée, canalisée, dirigée au profit de quelques uns font de notre terre un enfer. On peut bien sûr prier avec le pape pour l’avénement de la paix, mais si c’est la seule option qui reste soyons réalistes, ça ne suffira sûrement

 

 

 

Si l’oppression, l’injustice, les massacres n’ont pas de frontière, que dire de l’hypocrisie et du cynisme. C’est une évidence, comme le disait Aragon : « Que le sang sèche vite en rentrant dans l’histoire ! » Une guerre, un massacre après l’autre,  les condamnations, les exigences, les réprobations et les lamentations officielles entérinées, les victimes enterrées. Le bilan des pertes établi. Les ennemis désarmés, jugés pour crime de guerre, crime contre l’humanité, génocide…La paix et la réconciliation, jusqu’au siècle dernier, clôturaient, pour un certain temps les hostilités. La tradition respectée on pouvait passer à autre chose, construire entre autre des mausolées. Aujourd’hui malgré la « dissuasion atomique », les exigences des instances internationales, les requêtes des ONG,  les condamnations de l’opinion publique, les  combats s’enlisent dans une guérilla permanente,  les populations subissent, l’horreur succède à l’horreur.  Face aux multiples bellicistes engagés et aux implications diverses et souvent sordides, les peuples s’insurgent, mais sont-ils entendus ? Sont-ils pris en compte ?    Ont-ils une quelconque importance face à l’hégémonie d’intérêts contradictoires ? Que faire après ces constatations désespérantes ? Ajouter mon indignation aux autres ? Je suis du bon côté, celui de la démocratie, je peux «normalement» manifester…pétitionner, parler, écrire, échanger…voter. Cela a t’il eu un résultat probant sur l’étendue du désastre  ?  Le découragement, l’impuissance, je n’ose dire la lassitude  m’accablent…et après…   Poussé à l’extrême jusqu’à quel point puis-je m’accoutumer et vivre  avec  l’inacceptable, l’ignominie à ma porte,  quand même l’espoir  devient  indécent ?                                      Mireille MOUTTE 

 

 

 

La guerre

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Publié le 17 Mars 2024

Ce matin dès potron-minet une interrogation pour le moins incongrue m’assaille : La liberté peut-elle avoir des limites  ? Et si oui n’est-elle alors qu’illusion, leurre et fantasme ?  Non mais des fois je me demande si ça va bien dans ma tête. il faut dire que j’avais la perspective sitôt levée d’une dure journée de femme d’intérieur, ce qui vous le comprenez ne m’agrée guère. Ces milles contraintes plus ou moins prenantes nous assaillent quotidiennement : se nourrir, s’habiller, s’abriter, se chauffer, se déplacer, se soigner, s’éduquer, s’informer,  se développer (si possible) harmonieusement  !

Bien sûr, il y a la liberté de penser,  (chère à Florent Pagny). Une liberté fondamentale, déterminante pour toutes les autres. Mais peut-on véritablement penser librement avec les contraintes inéluctables liées à nos propres limites tant physiques, intellectuelles que sociétales.  Choisir est la  liberté la plus ardue, car quel est le choix ?  Et comment choisir ? Nos choix ne sont-ils pas orientés, dirigés, planifiés, un choix par défaut  ? Charybde  où sylla ? La une ou la deux ? Vous voyez le dilemme. Aujourd’hui même le suicide, ultime liberté, sera géré par la loi. La démocratie, la société ont-elles pour but l’épanouissement  de notre liberté ?  (Le camp du bien). Comme elles le prétendent pour nous bourrer le mou.  Certains ne sont pas loin de nous persuader (ils auront beaucoup de mal) que « le travail c’est la liberté »,   Et idem se faire tuer sur le front Russe, suivez mon regard. Bref je me presse le citron jusqu’à la pulpe, alors  qu’il est presque midi et que je dois faire le jus de ma salade, la nécessité m’assaille surtout en passant la serpillière. Le soleil commence à chauffer, c’est bien pour sécher mon parterre…mais il faudrait encore un peu de pluie pour les arbres. Ma propre liberté même infinitésimale est finalement et à coup sûr une contrainte pour un autre..  Pour Spiniza  « La liberté n'est que l'ignorance des causes qui nous déterminent". Pour Eluard c’est le pouvoir d’un nom :« liberté j’écris ton nom ».

La liberté semble  d’autant plus prenante et chérie qu’elle est perdue, absente ou inexistante : en prison, à la guerre, au travail, en toutes occasions qui contraignent nos mouvements, nos désirs,  notre volonté.     Bref L’espoir de liberté est la seule liberté véritablement totale et sans contrainte puisque indépendante des contingences qui nous obligent, quoiqu’elle est alors synonyme de son absence, et de notre seule possibilité de l’envisager. CQFD. Je ne sais plus où j’ai lu que pour s’opposer à…il faut inévitablement une contrainte, un adversaire. On ne s’oppose pas au vide. Enfin je ne crois pas. Et ça change quoi en l’état des choses de la vie ?  ….Rien. Bon je vais prendre une petite liberté à ma disposition à l’instant précis : faire la sieste dans mon hamac avec mon sombrero sur le nez pour mettre mon cerveau en repos. En espérant ne pas être dérangée par des importuns surtout s’ils sont impromptus.  C’est souvent dans mon sommeil  que me viennent « mes meilleures idées ».    Mireille MOUTTE

 

 

 

La liberté

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