The sound of silence

Publié le 17 Juillet 2021

Et si pour une fois on parlait de rien ! Si on laissait le temps passé et même trépassé, en silence.  Si on se servait de nos yeux, de nos oreilles, de tous nos sens, j’allais même dire, de notre cerveau, pour écouter le vent dans les hautes futaies, ou dans les voiles, ou sur la lande, ou dans la rue,  ou dans la cour des HLM même blêmes …..ça dépens de votre position géographique.  Un bref moment, mais qui pourrait s’éterniser, de recueillement sur son moi profond.  Sonder son âme, quelquefois grise,  pour accéder  à son inconscient forcément subliminal,  et approcher ainsi, subrepticement, de l’incommensurable vide qui nous habite. Goûter, alors,  sans modération au bien être extatique que procure  « the sound of silence ».  Et là, et là, alors là ! Par une fulgurante  et éblouissante révélation, comprendre, enfin,  comprendre …qu’il n’y a rien à comprendre. Le monde est un énorme galimatias, une bouillie, un cloaque informe,  nauséabond, pestilentiel et sublime à la fois de pesanteur et de grâce, où l’essentiel est occupé  par l’importance primordiale accordée  à la VIE et  à sa perpétuelle continuité  (pas pour longtemps). Les humains n’en sont qu’une infinitésimale composante (pas la plus réussie), à  peine un point sur son I majuscule, une  crotte de mouche sur la face radieuse (pour l’instant) du cosmos.  Ne dit-on pas « Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir ». Espérons,  ça nous occupera un moment. (mais en silence).                                                Mireille MOUTTE

The sound of silence

Rédigé par ab irato

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